Enquête nationale auprès des apiculteurs
Le mot de notre président: "J'ENCOURAGE TOUS LES ADHÉRENTS DU SYNDICAT à RÉPONDRE à CETTE ENQUÊTE, C'EST LE SEUL MOYEN DE DÉMONTRER LA DISPARITION DE NOS ABEILLES ANNÉE APRÈS ANNÉE. SOYEZ NOMBREUX à RÉPONDRE"
Philippe
Une enquête
==> Pour objectiver, sur l'ensemble du territoire, les taux de mortalité en hiver et recueillir l'avis des apiculteurs
==> Qui s’adresse à tous les types d’apiculteurs, qu’ils aient une ou plusieurs centaines de ruches ==> Simple et rapide à renseigner |
Madame, Monsieur,
A ce jour, plus de 4 500 apiculteurs ont répondu à l'enquête. Ils représentent environ 10% des apiculteurs. La carte jointe présente des informations plus détaillées sur le taux de réponse par département.
Nous tenons à remercier vivement les apiculteurs qui ont déjà répondu à cette enquête du temps qu'ils y ont consacré.
Pour rappel, le questionnaire est disponible sur le lien suivant : https://survey.anses.fr/
et est à compléter d'ici le 5 août 2018.
Avant de vous connecter pour renseigner le questionnaire
==> Récupérer le numéro de « Référence » figurant en première page du récépissé de votre déclaration de ruches 2017, ainsi que votre numéro d'apiculteur (NAPI). Ces numéros seront à rappeler en début de questionnaire (ils ne sont pas obligatoires, mais contribueront à la qualité de l’enquête)
==> Ayez disponible - Le nombre de vos colonies de ruches, en ruchettes, et en ruchettes de fécondation au moment de la mise en hivernage fin 2017 - Le nombre de ces colonies mortes en sortie d'hivernage en 2018 |
Cette enquête a été élaborée dans le cadre de la Plateforme nationale d'épidémiosurveillance en santé animale (Plateforme ESA), qui rassemble à la fois l’État, des partenaires professionnels et des organismes scientifiques et techniques dont l'Anses. Les données récoltées seront analysées de manière anonyme et des premiers résultats seront diffusés dans le courant de l’été.
- de déclencher de toute urgence un plan de soutien exceptionnel aux apiculteurs français
- de restaurer un environnement viable pour les colonies d’abeilles et les pollinisateurs
POUR L'ILLE-ET-VILAINE :
Rendez-vous Jeudi 7 JUIN, à 9h,
devant la Préfecture de Beauregard, avenue de la Préfecture, à RENNES
avec nos tenues d'apiculteurs et nos enfumoirs.
Revendication supplémentaire du Syndicat 35 : mise en application par le préfet du décret n° 2017-595 du 21 avril 2017,
sur la destruction des nids de Frelon asiatique et sa prise en charge financière par la Région.
Réveil à la gueule de bois !!
Les réseaux sociaux, facebook, les médias Ouest-France ont tous relayé le désarroi des apiculteurs.
50, 60, 70, 80, 100% des ruches ont disparu, la sécheresse, les pesticides, les maladies, la biodiversité ont eu raison sur la mortalité de nos ruches ce printemps.
La détresse des apiculteurs se lit sur les visages, nous ne supportons plus la disparation de nos abeilles. Voir les années de travail des professionnels et des amateurs, anéanties, n’est plus acceptable.
La colère monte du Faouët avec une marche vers Rennes.
Parallèlement une bonne nouvelle, si je puis dire, imidaclopride, thiamethoxame, clothiamidine ont été interdits par l’Europe à partir de juillet c’est une première victoire mais le combat continue et n’oublions pas que des stocks sont encore présents dans les hangars de certains agriculteurs, le sulfoxaflor a été reconnu et interdit comme néonicotinoïde. Le sonido par contre a fait des ravages dans le sud-ouest.
Mais cela ne suffira pas ; la rémanence dans les sols est là pour des décennies encore. Ce qu’il faut c’est une pratique responsable de l’agriculture et la route sera longue avant un changement de comportement.
Mon avis, que vous attendez sur la manifestation du vendredi 4 mai, il est très partagé.
Je suis d’accord pour un mouvement, mais national, coordonné, avec des revendications étayées.
Des conférences de presse, des rencontres avec les préfets pour une remontée dans les ministères, une information large au grand public.
Cette manifestation pour l’instant sans déclaration préfectorale est dangereuse, elle implique directement la responsabilité de son organisateur, les autres départements 22,29,56 ne sont pas pour un mouvement spontané, fruit d’une colère. Cette marche doit être encadrée, les hébergements prévus, les repas, les rencontres avec les médias il y va de la crédibilité du mouvement.
Peu de pro participeront à cette marche, ils sont actuellement sur leur rucher en préparation de la miellée de printemps ou de la reconstitution de leur cheptel. Manifester, peut remettre en cause leur entreprise.
Individuellement vous pourrez participer à cette manifestation, mais une de mes craintes c’est une récupération du mouvement par des groupuscules.
Lundi aura lieu une conférence de presse au Faouët ; l’UNAF représenté par Gilles Lannio sera là pour rappeler à tous, les conditions légales d’une manifestation.
En attendant bonne manifestation Philippe
30 avril 2018.
Le syndicat souhaite recueillir de l'information sur la mortalité printanière des essaims de ses adhérents. Ces informations seront anonymes et serviront uniquement dans un but de statistiques pour le département d'Ille-et-Vilaine.
Veuillez renseigner vos mortalités printanières sur la page suivante : Sondage sur la mortalité printanière 2018
Nous relayons ici l'information de l'UNAF qui tire la sonnette d'alarme au sujet des pertes hivernales de colonies :
Si certaines régions se portent bien, d’autres sont très touchées : la Dordogne, la Charente-Maritime, la Bretagne, l’Aisne, etc.
Devant les dégâts rencontrés dans certaines régions et le désarroi d’apiculteurs particulièrement nombreux qui nous ont appelé ces derniers jours, nous avons fait paraitre un communiqué de presse ce jour.
Le communiqué officiel de l'UNAF est disponible ici : cp_2018-04-26_unaf_mortalites_hiver_2018.pdf
27 avril 2018
Notre président Philippe Jouan tient à nous informer :
- Les apiculteurs débutants du rucher-école sont à la recherche d'essaims pour se lancer. Les apiculteurs du syndicat ayant des essaims à vendre sont priés de se faire connaitre auprès du président qui relaiera l'information aux demandeurs : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
- La prochaine lettre d'information du syndicat est en cours de rédaction. Comme d'habitude Philippe sollicite les adhérents qui souhaiteraient rédiger un petit article et leur demande de leur envoyer le texte à : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
La campagne de piégeage du frelon asiatique est ouverte, alors, à vos pièges !
Feu à volonté !
Afin de cibler cette action sur les fondatrices de nids et éviter la capture des autres insectes, cette campagne a lieu du 1er avril au 15 mai.
Plus d'informations sur la plaquette du piège de véto-pharma. (PDF à télécharger)
Nous ne voulons plus voir cet assaut devant nos ruches !!!
Le cabinet Agrex Consulting a été chargé par FranceAgriMer pour la troisième année d’actualiser l’Observatoire de la production de miel et de gelée royale française. L’objectif de cette étude est d’estimer au plus près la production française de ces produits apicoles, sa répartition régionale, de déterminer la part des ventes de miel en vrac et en pot par les apiculteurs ainsi que celle des différents circuits de distributions utilisés. Dans le cadre de cette étude, le cabinet a élaboré un questionnaire en ligne s’adressant à tous les apiculteurs. Votre participation à ce questionnaire est primordiale pour nous permettre de répondre à ces problématiques relatives à la filière apicole en France.
Le lien vers le questionnaire en ligne est le suivant : https://fr.surveymonkey.com/r/observatoire-miel-2017
Vous trouverez également ici la lettre de mission fournie par FranceAgriMer dans le cadre de l’actualisation de l’Observatoire de la production apicole.
En vous remerciant par avance pour votre participation à cette étude.
A noter que ces données ne pourront être transmises à aucune autre partie et ne pourront être utilisées à d'autres fins que la mise à jour annuelle de cette étude.
Si un adhérent du syndicat est intéressé, merci de nous contacter par Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. et nous nous chargerons de vous mettre en contact.
Varroa aujourd’hui : Pratiques et enjeux de la lutte.
Par un Docteur Vétérinaire titulaire du DIE apiculture/Pathologie Apicole, mandaté en apiculture et/ou habilité.
Date : vendredi 23 mars 2018 à 18h.
Lieu : Lycée Saint-Exupéry, rue Fernand Robert à Rennes.
Animée par M. Olivier Bertrand, vétérinaire du DSCPP.
Venez nombreux !
Les adhérents pourront être accompagnés de personnes (une ou deux) A CONDITION de le signaler par mail à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Cette conférence sur le varroa est destinée aux apiculteurs pratiquants, débutants ou inscrit au rucher école.
Insecticide « tueur d’abeilles » : Aidez-nous à interdire définitivement le #sulfoxaflor !
Le 27 septembre dernier, l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire et Environnementale (ANSES) accordait, en catimini et sans aucune concertation, une autorisation de mise sur le marché du #sulfoxaflor, nouvel insecticide « tueur d’abeilles ».
Grâce à la vigilance de l’UNAF (Union Nationale de l’Apiculture Française), cette autorisation a été fortement contestée : une première pétition initiée par Agir pour l’Environnement a rassemblé plus de 120 000 signatures !
Malgré cette forte mobilisation, le ministre de l’Agriculture n’a pas souhaité revenir sur l’autorisation du sulfoxaflor.
Une première procédure judiciaire, en référé, menée par l’association Générations Futures a obtenu récemment la suspension temporaire de l’autorisation de mise sur le marché, le temps que le tribunal administratif juge l’affaire sur le fond.
Cette première victoire est un signal qui ne doit pas rester sans suite. Le ministre de l’Agriculture doit, sans plus attendre, interdire définitivement cet insecticide « tueur d’abeilles ».
Nous vous invitons donc à interpeller maintenant le ministre de l’Agriculture qui, seul, à la possibilité d’interdire définitivement l’autorisation de mise sur le marché du sulfoxaflor.